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viking
[g][#ff0000]Source prolifique d'innovations, la croissante verte séduit de plus en plus d'investisseurs moins frileux pour financer les start-up du secteur. Ces derniers restent toutefois exigeants sur le potentiel des filières et toutes n'ont pas leurs faveurs.

Selon une étude de l'Institut national de la propriété industrielle (INPI) et de l'Ademe rendue publique en février dernier, 37% des brevets français publiés en 2009 étaient rattachés à des éco-innovations. 15% étaient plus particulièrement centrés sur la production d’énergie, la maîtrise de la consommation ou la dépollution soit deux fois plus qu'en 2000. Cette dynamique d'innovation attire de plus en plus d'investisseurs publics mais aussi privés depuis quelques années. Certaines sociétés de capital-risque ont même choisi de ne financer que des projets à finalité écologique.
À l'occasion de la conférence Capital-4E organisée en février à Versailles par Mar-Tech & Finance et dédiée au financement de l'éco-innovation, Eric Marty, directeur d'investissements chez Emertec, société de capital-risque, a confirmé un ''afflux de sociétés qui se positionnent sur la croissance verte. Nous constatons de plus en plus de dossiers en développement durable, de nouvelles technologies mais aussi de nouveaux services'', témoigne de son côté Stéphanie Savel, déléguée générale de DDIDF, réseau de Business Angels dédié au développement durable. ''Il y a une vraie évolution et les investisseurs investissent de plus en plus'', ajoute-t-elle.

La raison de cet engouement, un contexte favorable : ''le contexte réglementaire est un atout positif de façon globale, ça pousse le marché ; il y a une vraie dynamique'', analyse Eric Marty. ''L'engouement pour la croissance verte rend les investisseurs moins frileux'', ajoute Stéphanie Savel.

Mais cette jeune filière n'est pas encore exempte de défauts et il ne suffit pas de se positionner sur la croissance verte pour intéresser les capital-risqueurs. ''Le point principal d'un projet c'est la qualité des équipes. Dans les secteurs de l'énergie et de l'environnement, on est encore dans une phase d'apprentissage'', explique Dominique Agrech, membre du directoire d'XAnge Private Equity, société de gestion de portefeuille dédiée au capital investissement. ''D'autre part il y a beaucoup de bons sujets qui n'intéressent pas les capital-risqueurs, par exemple en matière de consulting'', ajoute-t-il. Toutefois, en s'appuyant sur les trois années d'existence du réseau DDIDF, Stéphanie Savel constate que ''les projets et les équipes se sont professionnalisés et sont plus aboutis''.

Pour Grégoire Aladjidi, chargé d'investissement chez Demeter Patners, fonds européen de capital développement spécialisé en environnement et énergie, ''le critère numéro un d'un projet est d'être sur un marché qui croît''. Ce dernier évoque le solaire ou le bois-énergie tandis qu'Emertec mise surtout sur l'usage des biotechnologies et des agrocarburants. ''Nous regardons le solaire avec plus de scepticisme'', explique Eric Marty.
Pour l'édition 2010 de Capital-4E, le jury d'expert a sélectionné des start-up principalement tournées vers l'énergie et la mobilité : éolienne à axe vertical, film photovoltaïque flexible à base de l'alliage CIGS (Cuivre, Indium, Gallium, Sélénium), production de biocombustible ou encore système de mobilité urbaine basé sur un véhicule électrique, petits véhicules hybrides rechargeables, outils d'aide à la décision pour installations photovoltaïques. Tout l'enjeu pour ces entreprises consiste à séduire les investisseurs et engranger les financements nécessaires à leur développement. Selon l'enquête réalisée par le professeur Keith Culver et ses étudiants de la chaire Econoving partenaire de la conférence, les 18 sociétés sélectionnées lors de l'édition 2009 de Capital-4E ont réussi à lever 25% des fonds souhaités soit 6,5 millions d'euros. 85% des sommes se sont toutefois concentrées sur quatre sociétés seulement.
 
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